Rencontre et Raconte avec Christian Calou

Dans la série Rencontre et Raconte nous nous entretenons avec Christian Calou,  compositeur et interprète qui n’est pas inconnue dans le domaine de la chanson Creole que se soit a Melbourne ou  Maurice. Beaucoup se souviendront de son passage a  La Faya en 2004 pour y avait fait un tabac et aussi au bal de la radio l’année dernière. Il a aussi fait parler de lui a Maurice au cours du festival Creole qui eut lieu pour la première fois en 2004. Christian Calou est aussi un pionnier d’une coopérative mise sur pied par les artistes Mauriciens pour leur permettre de produire des albums et la distribution et de la vente de ces albums.   

C’est en  sa double capacité d’artiste et Président de « The Association of Creole Diaspora of Australia » que nous avons sollicite cet entretien.

Le Courier Creole: Christian Calou c’est quoi L’ACDA ?
Christian Calou : C’est une association qui regroupe les artistes mais aussi des activistes pour defendre et promouvoir la  culture Creole. Notre but primordial est de faire l’unité au sein de la communaute Creole ou il ne faut que personne se passe pour superieure ou se sent inferieure selon la couleur de la peau, mais  que nous nous unissons autour de notre culture Creole pour la defendre. Nous avons bien sure chacun notre groupe social et notre groupe d’amis, cela ne veut pas dire que nous allons tous nous embrasser l’un l’autre mais batissons sur ce que nous avons en commun plutot que d’accentuer sur ce qui nous divise.

Comme la culture Creole a plusieurs facettes,  nous à l’ACDA  c’est surtout au niveau de la chanson, la musique, le théâtre et l’histoire que nous mettons l’emphase. Nous pensons développer les talents des jeunes créoles en Australie dans cette direction. Faut  préciser que nous ne voulons en aucune façon les enfermer dans un ghetto culturel ou encore leur empêcher de s’ouvrir sur les autres cultures ou encore de s’engager dans le show business en Australie. Nous nous nous réjouissons d’ailleurs qu’il y en a pas mal de nos compatriotes comme Jenny Allas, Tania Constantin, et autres Raffaut qui ont réussi a se faire connaitre et nous avons d’autres comme Angelica Ithier qui ont un avenir s’ils sont bien encadres. N’oublions pas que Tina Arena etait un enfant de Dandenong. 

Même si nous concentrons nos activités et ressources sur l’Australie nous accueillons aussi les artistes créolophones des autres diasporas et nous pensons aussi nous ouvrir sur les autres pays ou îles créoles.

Comment vous pensez réaliser ces objectifs ?

CC : A travers des rencontres et échanges internationales, des séminaires, des discussions, des recherches, en faisant appel a des têtes pensantes et ainsi consolider les assises et la connaissance de notre histoire et de la richesse de notre culture. Nous allons par la suite démontre tout cela a travers des spectacles « Son et Lumière » ou encore des pièces de théâtre ou spectacle musical. Déjà en chantier nous avons un spectacle pour le 15 Août, retraçant l’histoire de la colonisation, la période esclavagiste et ou commence l’histoire, le métissage, l’origine de la langue Creole, l’origine du sega et la vie dans les plantations etc… il n’y a pas, selon nous, de meilleur façon de raconter l’histoire qu’a travers le spectacle et la musique. Un autre grand événement, pour la première fois en Australie nous allons célébrer la journée internationale comme le font chaque année nos cousins de la Caraïbe, des Etats-Unis, du Canada,des Seychelles, de Rodrigues et Maurice. Pour cela nous faisons appel a tous les groupes et artistes de venir ce jour la participer a cette manifestion.